Contact

Connexion Point de collecte

Contact

Connexion

Les produits concernés

Les feux de détresse

Nous traitons les feux pyrotechniques de signalisation de détresse, plus communément appelés « feux de détresse », périmés ou usagés : feux à main, fusées parachute et fumigènes.

Ces engins ont une durée de validité limitée à quelques années (trois ans le plus souvent) du fait de la charge pyrotechnique contenue, jugée trop instable au-delà de cette durée.

Une fois périmés, s’ils sont utilisés, stockés ou transportés dans des conditions inappropriées, voire abandonnés dans la nature, ils représentent un risque pour l’homme et son environnement (départ de feu, pollution, mauvais fonctionnement…).

Vous ne pouvez pas vous tromper, c’est marqué dessus !

La mention « Triman » (petit personnage encadré) vous indique la bonne consigne à adopter.

La pyro et la plaisance

La division 240 est un texte réglementaire qui définit le matériel d’armement et de sécurité obligatoire à bord, applicable à tous les navires de plaisance à usage personnel ou de formation, de longueur de coque inférieure à 24 mètres. Les personnes présentes à bord ont l’obligation de se soumettre à cette réglementation.

Quatre zones de navigation sont définies par la Division 240 (basique, côtier, semi-hauturier et hauturier), et chacune d’elle indique le matériel spécifique de sécurité à avoir à bord. Les engins pyrotechniques de signalisation de détresse en font partie, dès la zone côtière (au-delà de 2 milles d’un abri) : a minima 3 feux à main, au mieux complétés par des fusées parachute et des fumigènes.

Ce sont les 3 seuls produits pris en charge par PYRéO dans le cadre de sa mission.

Pour en savoir plus :

Le matériel d’armement et de sécurité et les limites d’utilisation (division 240)

Moyens individuels de sécurité et de repérage en mer

L’équipement de sécurité des navires de plaisance

Quelle est la composition de ces produits ?

Les feux à main, fusées parachute et fumigènes sont composés :

  • d’un contenant : étui, tube ou boite cylindrique (plastique ou métal);
  • de poudre noire comprimée;
  • de colorants;
  • de composants chimiques : magnésium, nitrate de strontium, nitrate de baryum, chlorure de potassium, perchlorates de potassium…

Vous pouvez télécharger et consulter les Fiches Produits

Utilisation des engins de détresse

Pour la sécurité maritime en général (la vôtre et celle des autres) : ne jamais percuter d’engin sans qu’un besoin de secours ou d’assistance le justifie !

L’observation d’un tir de fusée parachute, correspondant à un signal de détresse, déclenche la mise en œuvre immédiate de l’ensemble de la chaîne de sauvetage en mer : le CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) met en œuvre des moyens de recherches nautiques et aériens, ainsi que des patrouilles terrestres sur le littoral.

L’utilisation de feux de détresse à des fins autres que le signalement de détresse (détruire un engin périmé, fêter une victoire, se distraire…) est une infraction pénale de rang délictuel. La loi prévoit 30 000€ d’amende et 2 ans d’emprisonnement en cas de constatation de l’infraction.

Que deviennent les produits traités ?

En 2023, 321 960 engins pyrotechniques de signalisation de détresse ont été mis sur le marché français, pour un poids total de 81 tonnes.

Nous organisons périodiquement, tout au long de l’année, des tournées de collecte dans les magasins, avec des camions et des conditionnements adaptés et sécurisés.

Deux centres de traitement se répartissent le territoire métropolitain : un dans le Finistère et un dans les Bouches-du-Rhône :

  • Autoliv – Livbag, basé à Pont-de-Buis (29)
  • Solamat Merex, basé à Fos-sur-Mer (13)

Les produits sont incinérés à très haute température, dans le respect des normes environnementales.

Grâce à PYRéO, 41,5 tonnes de produits ont été détruits en 2023.